En période post-Covid, le réseau Solen aux côtés des entreprises | 15/10/2020

Comment gérer sa trésorerie et ses investissements
en période de crise :

c’est sur ce thème que le réseau, en partenariat avec le groupe SFC, a réuni une quarantaine d'entrepreneur du Sud-ouest Lyonnais

Cet afterwork qui se tenait à la Ferme du Milon, se voulait sous le signe de la convivialité : « On a besoin de se retrouver entre collègues pour échanger sur les problèmes rencontrés », a rappelé Philippe Bizet, président du réseau, avant de donner la parole aux deux intervenants du groupe d’expertise comptable SFC.

« Durant la crise, les banquiers, la Banque publique d’investissement (BPI) et la Région ont bien répondu présents, a rappelé Audrey Barros, du département Fidance, spécialisée dans le financement des entreprises. Avant d’aller rencontrer votre banquier, c’est important de comprendre dans quel état d’esprit les banques se trouvent aujourd’hui, dans cette phase post-Covid ».

Et de passer en revue les dispositifs d’aides actuels : Prêt garantie par l’Etat ( PGE ), prêt BPI , exonérations de cotisations patronales pour les jeunes , etc...

Objectif : aider les entrepreneurs à choisir l’outil de gestion le plus pertinent (tableau de bord, tableau de trésorerie). Mais surtout, en fonction de la situation de leur entreprise, mieux apprécier quoi faire lorsqu’on a bénéficié d’un PGE ou un prêt BPI : faut-il le conserver, le rembourser ? Occasion aussi de mettre en garde contre les abus de certains banquiers.

Témoignage - Alain Martinière, Ferme du Milon, Chaponost

"La 1re crise nous beaucoup secoués et avec la reprise de l’épidémie, ça devient très compliqué. En terme d’emploi, on n’a pas trop été impacté grâce aux aides de l’Etat. Mais en terme d’activité, sur septembre-octobre c’est 5 000 repas annulés, ce qui représente une perte de 200 000 euros. On comptait là-dessus pour financer les travaux d’aménagement de nos nouvelles salles. On n’a eu aucune aide à part le chômage partiel. Le PGE, je l’avais demandé par sécurité. Pour l’instant je n’y ai pas encore touché, mais si ça repart cet automne, on va être obligé de s’en servir ! ».

Source : Le Progres | 15/10/2020